Vous entendez beaucoup parler de molécules dangereuses pour votre santé : les perturbateurs endocriniens. Mais finalement, vous vous demandez ce qu’ils ont de si dangereux ? Pas de panique, nous sommes là pour vous aider à mieux comprendre.
Pour approfondir la question, retrouvez-nous juste après cette infographie. Nous aborderons les questions suivantes :
Pourquoi est-il si difficile de statuer ?
- L’effet cocktail
- Ils sont (presque) partout !
- Ils agissent sur le long terme
- Leur effet est indirect
- De nombreuses études sont en cours
- Une législation à la traîne
Quels sont les composants à éviter ?
Nous sommes là pour vous aider !
Pourquoi est-il si difficile de statuer sur l’interdiction des perturbateurs endocriniens ?
Légitimement, vous vous demandez, au vu des risques pour la santé, pourquoi ces composants ne sont pas interdits ?
Plusieurs facteurs expliquent la complexité de statuer pour les législateurs ainsi que pour les scientifiques.
Tout d’abord, les perturbateurs endocriniens ne sont pas des molécules comme les autres. Traditionnellement, les scientifiques déterminent un seuil de toxicité au-delà duquel l’usage de la molécule est interdit. Or, dans le cas présent, un perturbateur endocrinien peut ne plus paraître toxique à une certaine dose, mais le redevenir à une dose plus faible. Mais elle ne sera donc pas testée avec cette méthode.
L’effet cocktail des perturbateurs endocriniens
Ce constat va de paire avec la notion d’effet cocktail révélée récemment par des chercheurs de l’Inserm et du CNRS. Ils ont découvert que des perturbateurs endocriniens individuellement peu actifs, qui nécessitent donc un fort taux de concentration pour devenir nocifs, deviennent toxiques une fois combinés.
Ils sont (presque) partout !
En effet, ils sont très répandus à des doses plus ou moins élevées dans l’ensemble de notre environnement quotidien. On les retrouve dans l’alimentation, les produits d’hygiène et de santé (produits de beauté, détergents…), le mobilier, ou encore l’électroménager. Il est donc compliqué de savoir si l’apparition d’un symptôme est dû à une substance en particulier. Ou bien à une combinaison de plusieurs molécules. Ou encore à l’association d’un ou de plusieurs perturbateurs endocriniens avec d’autres facteurs environnants.
Ils agissent sur le long terme
Or, cela fait écho à une autre problématique majeure des perturbateurs endocriniens : il faut du temps avant d’en constater les effets néfastes. Leurs effets ne se constatent parfois que sur la ou les générations d’après. Et ce, sans que la personne qui ait été initialement à leur contact ne présente aucun symptôme.
Leur effet est indirect
De plus, leur mode d’action n’est pas directement identifiable. On parle d’effet indirect. Ils agissent en prenant la place des hormones sur les récepteurs des cellules cibles. Ils viennent ainsi mimer la stimulation endocrine. Cela a donc pour conséquence d’entraîner des réponses aléatoires de la part des cellules en question. Or, notre organisme s’auto-régule en fonction des réponses de ces fameuses cellules.
Prenons l’exemple d’une cellule cible qui répondrait de façon trop limitée. Un perturbateur endocrinien est venu se fixer à la place de l’hormone attendue par les récepteurs endocriniens à la surface de cette cellule. Le corps détecte alors cette réponse trop faible et répond par une nouvelle stimulation hormonale plus importante pour compenser.
Les perturbateurs endocriniens vont alors dérégler petit à petit l’ensemble des réponses de l’organisme en question. Toutefois, une personne percevant ces symptômes ne les attribuera pas directement aux perturbateurs endocriniens. Il constatera une augmentation ou une diminution de certaines hormones.
Cet effet indirect est d’autant plus problématique que les perturbateurs endocriniens semblent également s’en prendre à d’autres organes. Ces derniers produisent également des hormones mais ne sont pas directement des glandes endocrines. Le foie, par exemple, semble être très touché par les perturbateurs endocriniens.
De nombreuses études sont en cours
En France et dans le monde, plusieurs études sont en cours pour faire avancer la question.
En 2014, la France a mis en place une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens pour prévenir et limiter l’exposition de la population aux perturbateurs endocriniens via la recherche, la surveillance et la réglementation.
De récentes études ont permis, par exemple, d’avancer sur la législation en vigueur pour le bisphénol-A. En effet, depuis 2015, la France a interdit l’usage du bisphénol-A dans les contenants alimentaires. Plus récemment, en juin 2017, il a été classé par l’ECHA* sur recommandation de l’Anses** comme substance extrêmement préoccupante pour la santé humaine pour ses propriétés de perturbateur endocrinien.
*Agence européenne des produits chimiques ** Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation
De nombreuses études toxicologiques sont actuellement en cours. De même que des cohortes nationales ont été mises en place. Elle permettent d’évaluer l’exposition des populations les plus vulnérables sur du long terme :
- La cohorte ELFE (Etude longitudinale française depuis l’enfance) a été mise en place en 2011. Elle suit 20 000 enfants depuis leur naissance afin d’étudier les éléments qui peuvent impacter le développement et la santé des enfants de la période intra-utérine à l’adolescence.
- La cohorte PELAGIE (Perturbateurs endocriniens : étude longitudinale sur les anomalies de grossesse, l’infertilité et l’enfance). Elle assure le suivi de 500 couples mère-enfant depuis 2002. Elle a pour objectif d’étudier l’impact de contaminants environnementaux sur le développement intra-utérin puis sur l’enfant.
Toutefois, les divergences des organismes de recherches à la suite de leurs différentes études laissent planer le doute sur certaines substances.
Une législation à la traîne
Depuis plusieurs années, la Commission Européenne tente de statuer sur une définition des perturbateurs endocriniens afin d’avancer sur la question de la législation à mettre en vigueur. Les différents pays européens peinent à se mettre d’accord sur une définition ainsi que sur des lois à établir. Le 4 juillet dernier, Bruxelles a enfin adopté à la majorité un texte sur les critères d’identification des perturbateurs endocriniens. Le texte, dans son introduction, fait état des caractères avéré et présumé des perturbateurs endocriniens comme le recommandait l’ANSES en 2014.
Toutefois, ces critères n’apportent pas pour l’heure de liste exhaustive des produits à interdire ou à limiter. De même que la distinction des caractères avéré ou présumé n’a pas de valeur en matière de législation puisqu’elle n’apparaît que dans l’introduction.
Quels sont les composants à éviter ?
C’est pour vous aider à faire face à cette cacophonie que nous avons souhaité vous fournir ces informations ainsi qu’une liste des perturbateurs endocriniens dont vous devez vous méfier dans les produits cosmétiques. Nous ne pouvons que vous conseiller de bien lire les compositions des produits lors de vos prochains achats et de privilégier le naturel.
BHA
Le BHA est autrement appelé Butylated hydroxyanisole ou Butyl hydroxyanisole pour les produits pharmaceutiques. Dans les produits alimentaires, vous le trouverez sous le nom d’ E320. Il est utilisé comme antioxydant ou comme agent masquant pour atténuer l’odeur d’un composant du produit. Ainsi, il peut également entrer dans la composition des parfums. Il n’est pas autorisé dans la composition des produits biologiques.
Fortement soupçonné d’être cancérigène pour l’homme d’après le CIRC*, cet antioxydant est surtout toxique pour le foie et les intestins. Il provoquerait également de nombreux autres effets secondaires parmi lesquels : allergies, perturbation endocrinienne, hyperactivité, montée de cholestérol, …
*Centre International de Recherche contre le Cancer
BHT
Très proche du BHA, le BHT ou Butyl Hydroxytoluène possède les mêmes fonctions d’antioxydant, d’agent masquant. Il peut donc également entrer dans la composition des parfums. Ainsi, le BHT est souvent utilisé pour remplacer le BHA de plus en plus décrié. Dans l’industrie agroalimentaire, on le trouve également sous l’appellation E321. Il est souvent utilisé dans les produits avec une formulation grasse pour éviter qu’elle ne rancisse. Comme son cousin le BHA, il n’est pas non plus autorisé dans les produits biologiques.
Toutefois, ce composant fabriqué à base de dérivés de goudron et d’hydrocarbures semble être également un perturbateur endocrinien. Il serait plus toxique à faible dose que la majorité des autres antioxydants synthétiques. Il est suspecté, entre autres, d’avoir des effets reprotoxiques et mutagènes. Mais également de provoquer des allergies et d’être nocif pour le foie et les intestins. C’est pourquoi l’Anses* a demandé la réévaluation de ses effets.
*Agence nationale de sécurité sanitaire
Triclosan
Le triclosan est un biocide puissant longtemps utilisé pour ses fonctions antifongiques et antibactériennes. Il est aussi employé en tant que conservateur pour éviter le développement de micro-organismes dans les formulations. Ce produit sert également d’agent déodorant pour masquer les odeurs corporelles.
Heureusement, il est de moins en moins utilisé depuis que les preuves se multiplient pour démontrer ses fonctions de perturbateur endocrinien. En effet, il affecte la fonction thyroïdienne ainsi que les œstrogènes.
Toutefois, on le retrouve encore dans certains dentifrices, savons, déodorants, poudres pour le visage, fonds de teint, produits pour les ongles. Pour ces derniers la concentration maximale autorisée dans le produit fini est limitée à 0,3%. Pour les bains de bouche, la concentration maximale autorisée dans le produit fini est de 0,2%. Mais on retrouve également le triclosan dans les vêtements, les jouets, le petit électroménager, les meubles …
Butylparaben, propylparaben, sodium butylparaben, sodium propylparaben, potassium butylparaben, potassium propylparaben:
Ces parabens sont utilisés comme conservateurs et souvent combinés dans une même formulation. Depuis 2014, leur concentration dans le produit fini est réglementée et ne doit pas dépasser 0,14% (en acide) pour la somme des concentrations individuelles. Ils peuvent être associés à d’autres parabens à courte chaîne tels que l’ethylparaben ou le methylparaben. La concentration totale de paraben dans le produit fini peut atteindre alors 0,8% (en acide). En effet, la toxicité de ces derniers a été jugée moindre par les scientifiques français et européens. Toutefois, malgré l’ajout d’autres parabens à la formule, la concentration maximum de 0,14% doit être conservée pour le premier groupe cité. De plus, ces derniers sont interdits dans les produits non rincés à appliquer sur la zone de siège et destinés aux enfants de moins de 3 ans.
En 2014, la Commission Européenne a interdit l’isopropylparaben, l’isobutylparaben, le phénylparaben, le benzylparaben et le pentylparaben. Mais le butylparaben et le propylparaben ainsi que leurs composés en sodium et potassium, considérés comme perturbateurs endocriniens, restent autorisés.
Le propylparaben (E216) et le sodium propylparaben (E217) ont été interdits en tant qu’additifs alimentaires par l’Union Européenne en 2006. Attention à leur appellation dans les produits vendus en tant que médicaments. On parle alors de parahydroxybenzoate de propyle (ou p-hydroxybenzoate) et de parahydroxybenzoate de propyle sodique.
« Sans parabens »
Faîtes attention également aux produits estampillés « sans parabens ». Certaines marques ont parfois ajouté à la place des produits allergènes puissants tels que la methylisothiazolinone (MIT) ou la methylchloroisothiazolinone (MCIT). Le mélange MIT/MCIT est interdit depuis avril 2016 dans les produits sans rinçage. La MIT, quant à elle, est interdite à la vente dans les produits sans rinçage depuis février 2017.
Cyclopentasiloxane, cyclotetrasiloxane, cyclomethicone :
Ces composants de la famille des silicones sont essentiellement utilisés comme émollients pour adoucir la peau ou comme agents de texture de la formulation.
Le cyclotetrasiloxane (également appelé octamethylcyclotetrasiloxane ou encore D4) est classé comme perturbateur endocrinien reprotoxique.
Le cyclopentasiloxane ou decamethylcyclopentasiloxane (D5) n’est pas officiellement considéré comme perturbateur endocrinien, faute de recherches scientifiques abouties. Toutefois, il a été montré que l’on peut parfois trouver des traces de cyclotetrasiloxane comme impureté dans le cyclopentasiloxane.
Le caractère nocif de ces composants a également été pointé du doigt sous forme volatile, en cas d’inhalation. Le CPNP* a publié les teneurs maximales autorisées par type de produits.
Enfin, l’appellation cyclomethicone est un terme générique qui regroupe plusieurs polysiloxanes. Selon l’INCI**, il peut faire référence à une combinaison de cyclotetrasiloxane (D4), de cyclotrisiloxane (D3), de cyclopentasiloxane (D5), de cyclohexasiloxane (D6) et de cycloheptasiloxane (D7).
Les études de toxicité déposées devant la Commission Européenne concernent principalement la cyclomethicone sous sa forme composée de cyclotetrasiloxane (D4) et de cyclopentasiloxane (D5). Il est donc également à fuir.
*Portail de notification des produits cosmétiques pour l’Union Européenne **Nomenclature Internationale des Ingrédients Cosmétiques
Ethylhexyl methoxycinnamate :
Ce composant synthétique est utilisé comme filtre UV ou absorbant UV dans les produits cosmétiques. Il peut parfois être utilisé pour protéger la formulation du produit et non pas simplement votre peau des rayons ultraviolets.
Vous pouvez également le retrouver sous l’appellation Octyl Methoxycinnamate ou Octynoxate. Il a été classé perturbateur endocrinien de catégorie 1 par le DHI (Danish Hydrolic Institute) avec un niveau de préoccupation élevé pour l’homme et pour l’environnement.
Des concentrations maximales dans les produits cosmétiques finis sont en vigueur. Elles ne doivent pas dépasser 10% pour les protections solaires, 7,5% pour les baumes à lèvres, 0,12% pour les gels douche et 0,2% pour les huiles.
Toutefois, dans un rapport de 2007, l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) amoindrit le caractère toxique de cette substance en expliquant que les études ne sont pas assez avancées ni fiables pour la considérer comme perturbateur endocrinien ou allergène. L’agence affirme même qu’à ce titre, le benzophenone-1 et le benzophenone-3 sont bien plus à craindre.
Benzophenone-1, benzophenone-3 :
Parmi ces deux absorbants UV, la benzophenone-3 est la plus souvent mise en cause. Cette substance sert également de filtre UV.
Tous deux sont connus pour leur caractère hautement allergisant, en particulier après une exposition solaire. Ils sont également fortement suspectés d’être des perturbateurs endocriniens. Toutefois, seule la benzophenone-3 doit être limitée à 10% de concentration maximum.
A ce sujet, l’Union Européenne a suivi les recommandations de l’Afssaps visant à réduire la concentration maximale autorisée de la benzophenone-3 de 10% à 6%. Cette mesure entre en vigueur le 3 septembre 2017. Plus surprenant, si la concentration ne dépasse pas 0,5% du produit fini et que la substance n’est destinée qu’à protéger le produit, sa mention n’est pas obligatoire.
En 2007, le DHI a classé la benzophenone-3 dans la catégorie 2 avec les produits de préoccupation moyenne en raison d’une faible activité sur les œstrogènes constatée lors d’une étude in-vitro. Il est à noter qu’en 2011, l’Afssaps a émis un avis défavorable pour une utilisation des produits présentant une concentration à 6% sur des enfants de moins de 10 ans.
Si on retrouve de moins en moins la benzophenone dans les protections solaires, on les trouve encore fréquemment dans les vernis ou les produits à rincer.
Pour l’heure la benzophenone-4, ou sulisobenzone, n’est pas suspectée par les scientifiques contrairement à ce que l’on pourrait penser.
Phenoxyethanol :Toxique pour le foie
Auparavant suspecté d’être un perturbateur endocrinien, le phenoxyethanol a été classé comme hématotoxique et hépatotoxique. Cette substance est donc toxique pour le sang et pour le foie.
C’est un conservateur qui peut également entrer dans la composition des parfums. Sa concentration maximale dans les produits cosmétiques finis ne doit pas dépasser 1%.
En octobre 2016, Le CSSC* a finalement estimé que le phénoxyéthanol utilisé à ce niveau de concentration est sûr pour la santé, quel que soit le groupe d’âge. En 2012, l’ANSM** estimait, quant à elle, que cette substance ne devait pas être utilisée à plus de 0,4% dans les produits cosmétiques destinés à la zone de siège pour les enfants de moins de 3 ans.
Il serait toutefois à éviter dans les produits aérosol en cas d’inhalation.
*Comité Scientifique européen pour la Sécurité des Consommateurs **ANSM : Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé
Nous sommes là pour vous aider à éviter les perturbateurs endocriniens !
Nous espérons que ces quelques recherches vous permettront de vous aider à prendre soin de vous et de votre santé.
C’est pourquoi chez LILIDERMA nous avons à cœur de vous proposer des formulations sans substances toxiques dans les cosmétiques.
Sources :
- ANSM, Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et des produits de santé, [en ligne] Disponible sur : http://ansm.sante.fr/
- Cité des Sciences, Cité des Sciences et de l’Industrie [en ligne], Disponible sur : http://www.cite-sciences.fr/fr/ressources/science-actualites/expo-dossiers/perturbateurs-endocriniens-quels-risques-pour-la-sante/un-perturbateur-du-systeme-hormonal/
- DHI, Study on enhancing the Endocrine disrupter priority list with a focus on low production volume chemicals, Danish Hydrolic Institute, 2007, [en ligne], Disponible sur http://ec.europa.eu/environment/chemicals/endocrine/pdf/final_report_2007.pdf
- Hormone Health Network, [en ligne], Disponible sur : https://www.quechoisir.org/decryptage-perturbateurs-endocriniens-des-toxiques-pas-comme-les-autres-n42404/
- Inserm, Les perturbateurs endocriniens, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, [en ligne] Disponible sur : https://www.inserm.fr/thematiques/sante-publique/dossiers-d-information/les-perturbateurs-endocriniens
- Inserm, Les dessous de l' »effet cocktail » des perturbateurs endocriniens révélés, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, [en ligne] Disponible sur : http://presse-inserm.fr/les-dessous-de-leffet-cocktail-des-perturbateurs-endocriniens-reveles/20453/
- L’Observatoire des Cosmétiques, [en ligne] Disponible sur : http://www.observatoiredescosmetiques.com/
- Que choisir, Perturbateurs endocriniens, des toxiques pas comme les autres, [en ligne], Disponible sur : https://www.quechoisir.org/decryptage-perturbateurs-endocriniens-des-toxiques-pas-comme-les-autres-n42404/
pas seuement dans les cosmétiques ! :Des substances chimiques utilisées très couramment (dans les détergents, matières plastiques, cosmétiques, textiles, peintures, colles, conservateurs, pesticides, emballages …) ont des effets néfastes sur le système hormonal, en perturbant le bon fonctionnement des glandes endocrines.
Il y a un risque environnemental diffus pour toute la population, mais les caractéristiques de l’exposition professionnelle (dose, fréquence et durée) induisent des risques largement majorés pour certains métiers : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=69&dossid=507